L’investissement dans l’agriculture permet de relever les défis et de créer des richesses ainsi que des postes de travail. Le secteur accapare, aujourd’hui, 17% de la main-d’œuvre active et fournit des sources de vie pour 516… travailleurs dans le secteur, outre 60.000 travailleurs dans la pêche.
Dans le but de renforcer les relations entre la Tunisie et le Burkina Faso et notamment les échanges commerciaux, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, M. Samir Taieb, a présidé l’ouverture du Forum de partenariat entre la Tunisie et le Burkina Faso, et ce, en présence du ministre des ouvrages hydro-agricoles de ce pays.
Dans son allocution, M. Taieb a indiqué que le secteur agricole en Tunisie constitue un secteur primordial dans la participation à la réalisation de l’équilibre économique et la création de postes d’emploi tout en favorisant le développement régional et la réalisation de la sécurité alimentaire. Celle-ci est considérée comme l’un des éléments de la souveraineté nationale. Le ministre a ajouté que la croissance agricole tunisienne se fait à travers le développement de la production et l’amélioration de la compétitivité dans toutes les filières agricoles.
Créer des postes d’emploi
Le secteur agricole tunisien est en mesure, selon M. Taieb, d’assurer la sécurité alimentaire pour tous, les citoyens et de contribuer à l’exportation de plusieurs produits, excepté les céréales. L’investissement dans l’agriculture permet ainsi de relever les défis et de créer des richesses ainsi que des postes de travail. Il a précisé que le secteur accapare, aujourd’hui, 17% de la main-d’oeuvre active et fournit des sources de vie pour 516.000 travailleurs dans le secteur, outre 60.000 travailleurs dans la pêche.
Le ministre a insisté sur la consolidation du machinisme dans le secteur agricole avec un taux de plus de 40% dans certaines zones. Dans ce même contexte, le ministre a mis en exergue la réalisation de plusieurs investissements agricoles dans le cadre du partenariat entre la Tunisie et des pays étrangers dans le secteur de l’élevage, le boisement et les produits de la pêche avec une valeur d’investissement dépassant les 400 millions de dinars, ce qui constitue une somme assez élevée.
Echange d’expertises
La coopération avec le Burkina Faso constitue une opportunité pour élargir et développer les relations professionnelles dans le secteur agricole en favorisant l’échange d’expertises, d’autant plus que notre pays dispose de plusieurs compétences et experts dans plus d’un secteur comme la gestion des ressources hydriques et halieutiques, les références de la production agricole et l’alimentation, les programmes de développement des filières, la lutte contre la désertification et l’adaptation aux changements climatiques, la santé végétale et animale, l’encadrement et la consolidation des capacités des jeunes investisseurs, la formation à la gestion des projet en vue d’améliorer la qualité des services présentés aux promoteurs de projets agricoles.
Le ministre a enfin rappelé que le programme mis en place dans le domaine de l’expetise constitue une partie d’une vision globale susceptible de créer plus d’opportunités pour la Tunisie et le Burkina Faso. Ses effets pourraient être bénéfiques sur les programmes de développement futurs sur la base de l’économie sociale et solidaire.
